Avignon, cité des papes en provence

ThèmeItinéraire découverte
DépartAVIGNON (84)
Description

Avec un Pont célèbre dans le monde entier par la chanson, un Palais des Papes, témoin de son passé de Capitale de la Chrétienté au Moyen Age, elle offre un ensemble monumental grandiose, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Son festival d’été en fait depuis 60 ans maintenant le rendez-vous mondial de la création contemporaine.

Avignon est aussi un lieu de séjour idéal pour découvrir le Luberon, les Alpilles, la Camargue et toutes les beautés de Provence.

Avignon c’est encore la cuisine provençale et les vins des Côtes du Rhône à déguster et un lieu où l’on peut allier shopping, découverte et art de vivre.

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Découvrir Avignon

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C'est l'une des rares villes françaises à avoir conservé ses anciens remparts, son centre historique, composé du palais des papes, de l'ensemble épiscopal, du Rocher des Doms et du pont d’Avignon, elle a été classée Patrimoine mondial de l'unesco sous les critères I, II et IV.

Vitrine artistique et culturelle, la renommée de son principal festival connu sous le nom de festival d'Avignon, a largement dépassé les frontières françaises.

Avignon n’est pas une simple ville, c’est une œuvre, un spectacle permanent qui s’offre aux passants. De nombreuses promenades permettent de découvrir l’âme de la ville en sillonnant des quartiers chargés d’histoire.

Vous pourrez apprécier la rue des Teinturiers et ses fameuses roues, le Palais des Papes et les jardins du Rocher des Doms ainsi que le cœur de la ville classé monument historique.

En partant sur les traces de Joseph Vernet vous pourrez également remarquer la plupart des musées alors que la promenade de la Carreterie vous mènera jusqu'à l’ancien séminaire de Sainte-Garde.

Les visites pourront aussi vous faire parcourir les alentours d’Avignon pour profiter au maximum de son environnement.

Ces promenades sont l’occasion de profiter des merveilles cachées d’une ville illuminée par la beauté.

A voir: Collection LambertLe musée CalvetLe musée du Petit PalaisLe Pont d'AvignonLe Palais des Papes et la Collégiale Saint-Pierre.


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Promenade des Doms

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La promenade des Doms offre un circuit des principaux monuments de la ville. Elle ceinture le vieux cœur historique inscrit par l’Unesco sur la liste du Patrimoine de l’humanité lors de la convention de Berlin en décembre 1995. En l’empruntant vous partez à la découverte d’un des plus beaux sites du monde, désigné il y a quelques années par un architecte en chef des Monuments historiques comme l’ " Acropole avignonnaise ".

  • Place du Palais

La place du palais s’impose comme l’ensemble architectural le plus remarquable de la ville. Son caractère d’exception, dû davantage au hasard qu’à une volonté urbanistique, l’a rendu digne de figurer parmi les sites classés par l’Unesco. Elle est dominée par la longue façade du Palais des Papes et la cathédrale Notre-Dame-des-Doms. A l’ouest, l’imposante façade à l’ornementation démesurée de l’hôtel des Monnaies (construit sous la légation du cardinal Borghese en 1619), voisine avec des maisons dans lesquelles s’enchâssent parfois quelques traces architecturales de l’activité passée, telle la tour de l’Officialité. Au nord, la place se clôt sur l’élégante façade Renaissance du Petit Palais. Une promenade au jardin des Doms qui surplombe la place s’impose pour apprécier cet ensemble.

  • Hôtel des Monnaies

L’Hôtel des Monnaies constitue le premier monument baroque civil d’Avignon. Une large inscription nous apprend qu’il a été édifié en 1619 par le vice-légat Jean-François de Bagni (1614-1621) et qu’il est dédié au pape régnant Paul V.

Le rez-de-chaussée, en bossages, est percé d’une porte centrale et de quatre fenêtres. Le reste de la façade, totalement aveugle, présente un décor sculpté démesuré. Au-dessus de la dédicace, portées par des anges, figurent les armoiries de Paul V surmontées de la tiare pontificale. Ce sont celles de la famille Borghese, dont les meubles, l’aigle et le dragon se trouvent déclinés de part et d’autre sur d’énormes guirlandes de fruits ou juchés sur la balustre sommitale.

Il est probable que le vice-légat voulait également honorer le légat d’Avignon en titre, Scipion Caffarelli (1607-1621), neveu du pape, désigné communément sous le nom de cardinal Borghese. Les archives de la vice-légation ayant été détruites, on ne sait rien de l’auteur de " la plus italienne des façades d’Avignon " (J. Girard) qui transpose Rome sur les rives du Rhône. Depuis 1860, il abrite le conservatoire de musique auquel on a donné le nom d’Olivier Messiaen (1908-1992) pour rendre hommage à cet avignonnais, l’un des plus célèbres du XXe siècle.

  • Hôtel Calvet de la Palun

Cet hôtel ferme la place du Palais au sud. Sa date de construction, 1789, en fait l’un des derniers hôtels construits dans l’Avignon propriété pontificale. Dessiné par Jean-Pierre Franque, il "constitue une excellente réminiscence du château du Petit Trianon" (A. Breton).

En empruntant soit les escaliers, soit les rampes goudronnées, nous parvenons devant le Palais Vieux, en retrait. Une petite porte donne accès aux archives départementales.

  • Cathédrale Notre-Dame-des-Doms

La cathédrale Notre-Dame-des-Doms – aujourd’hui basilique métropolitaine – occupe une position privilégiée sur le rocher qui surplombe la boucle du Rhône. Sa silhouette se détache nettement de la masse voisine du Palais des Papes, tout en s’harmonisant bien avec elle grâce aux proportions de son clocher carré. Implanté à l’ouest, celui-ci tient lieu de façade, d’autant mieux que l’édifice est d’une étroitesse renforcée par l’absence de transept. Erigée en 1859, au sommet du clocher, et tout récemment redorée, une statue en plomb de la Vierge est visible des différents points de la ville qu’elle protège de ses bras étendus.

  • Trésor de la cathédrale

La chapelle construite par le pape Jean XXII pour y placer son tombeau, abrite un trésor riche de nombreux ornements liturgiques et de vases sacrés. Les orfèvres avignonnais et provençaux des XVIIe et XVIIIe siècles, parisiens et lyonnais du XIXe siècle, sont bien représentés, tandis qu’un rare ensemble d’orfévrerie espagnole du XVe au XVIIIe siècle provient d’une donation récente. A l’occasion de cet aménagement, le tombeau à baldaquin de Jean XXII, exécuté par un lapicide anglais vers 1320, a été nettoyé et remis à son emplacement d’origine. Dans la sacristie contiguë, de nombreux reliquaires surmontent les placards. Ces derniers sont l’œuvre d’un menuisier, puis homme politique comtadin, Agricol Perdiguier, rendu célèbre par ses Mémoires d’un compagnon (1854), de même que le grand chapier (armoire où l’on renferme les chapes) articulé, encore en fonction.

  • Rocher des Doms

Le Rocher des Doms, berceau de la ville d’Avignon, a été occupé de manière régulière depuis la fin du néolithique – sur ses pentes, a été mise au jour une exceptionnelle stèle anthropomorphe (musée Calvet). Abri et refuge pour les Avignonnais, dotée d’une forteresse à l’époque romaine et durant le haut Moyen Age, la plate-forme du Rocher verra s’ériger par la suite, cimetières, chapelles, croix et moulins. Au XVIIIe siècle de grandes rampes permirent d’y accéder.


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Promenade Joseph Vernet

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La promenade Joseph Vernet, tracée dans la partie occidentale de la ville, tient son nom du peintre le plus célèbre d’Avignon connu pour ses marines, sa série des Ports de France, et qui réalisa presque toute sa carrière au service du roi. Elle s’équilibre autour de l’artère qui lui est dédiée et qu’elle emprunte dans sa plus grande longueur. Placé sous le signe de l’art, ce parcours s’attache à relier la plupart des musées.

  • Place de l’Horloge

Sous la place actuelle, le théâtre et l'Hôtel de Ville s’étendaient à l’époque romaine, le forum antique. Simple carrefour durant le haut Moyen Age, c’est néanmoins là que se tenait le marché principal de la ville avec sa boucherie et son herberie. Lorsqu’en 1447 les consuls installèrent la maison commune dans les anciens bâtiments de la livrée d’Albane, le besoin se fit très vite sentir d’élargir la place. Le chantier qui débuta alors allait durer jusqu’à la fin du XIXe siècle. Le dégagement des abords de la maison commune dans la deuxième moitié du XVe siècle commença à structurer plus lisiblement la place. A la fin du XVIIe siècle, la vieille boucherie était remplacée par un nouvel édifice dû à Pierre Mignard, mais détruit soixante ans plus tard.

  • L’Hôtel de ville

C’est en 1447 que les consuls d’Avignon rattachèrent aux bénédictines de Saint-Laurent le bâtiment gothique de l’ancienne livrée d’Albane pour en faire la maison commune et transformer la tour de cette livrée en beffroi ; mais ce n’est qu’au XIXe siècle que le conseil municipal décide de doter la cité d’un véritable hôtel de ville. C’est l’architecte de la ville, Joseph-Auguste Joffroy, qui en dessina les plans. Pour rehausser la façade qui manquait de relief, l’architecte Feuchères y ajouta un balcon porté par des colonnes corinthiennes et augmenta le nombre de colonnes à l’intérieur du péristyle.

  • Tour du Jacquemart

Seul vestige de la livrée du XIVe siècle, devenue hôtel de ville dès 1447, la tour du jacquemart est englobée dans les bâtiments du XIXe siècle. Ce parti fut critiqué par Prosper Mérimée : " On conserve la tour, écrivit-il, comme on conserve les perdrix à Pithiviers, en les mettant dans un pâté dont seul le cou passe dehors".
Les armoiries sculptées et peintes à une clef de voûte attestent de l’identité du constructeur, le cardinal Audoin Aubert, neveu du pape Innocent VI. Elevée après 1352 (et avant 1363), la tour du jacquerie conserve sur deux niveaux des restes de décor peint (fausses tentures, rinceaux). Des culots sculptés et deux carrelages vernissés remontent également à l’origine de la construction. L’installation de l’horloge (qui a donné à la tour l’un de ses vocables, et son nom à la place) et d’un premier jacquemart (remplacé par les actuelles statues de bois peint) remonte à 1471.

  • Théâtre municipal

Avignon entretient avec le théâtre et l’opéra des rapports très particuliers. Le goût de la musique y est répandu depuis au moins le XIVe siècle et les activités du théâtre municipal, au XIXe siècle, ont joué un rôle essentiel dans la vie locale. N’utilisant que des salles de fortune, des jeux de paume souvent transformés pour la circonstance, ce n’est qu’en 1732, à l’aide de fonds privés, qu’une société fit édifier la première comédie (place Crillon). Au XIXe siècle, cette salle étant jugée trop petite et inadaptée, la ville décida la construction d’un nouvel édifice sur l’emplacement de l’ancien couvent des dames de Saint-Laurent.

  • Hôtel de Sade

L’hôtel de Sade, du nom de ses premiers propriétaires, est rebâti par Thomas de Gadagne en 1536 et 1537. Il revient à la famille de Sade entre 1741 et 1766. Abusivement restauré au XIXe s. et au XXe s., il abrite divers services municipaux avant d’être remplacés par ceux du Conseil général.

  • Collégiale Saint-Agricol

Agricol, fils de saint Magne, évêque d’Avignon entre 650 et 660, lui succéde sur le trône épiscopal de 660 à 700. Ce saint évêque, qui aurait donné sa maison pour établir une église en ce lieu, est élu comme l’un des patrons de la ville en 1647. Le pape Jean XXII fait reconstruire l’édifice et l’érige, en 1322, en collégiale. A la fin du XVe s., une importante campagne de travaux voit la reprise des voûtes et l’adjonction d’une travée. La nouvelle façade, ornée d’un gable en accolade typique du gothique provençal, est agrémentée d’une Visitation, statues réalisées par le sculpteur lorrain Ferrier Bernard. L’intérieur abrite un grand retable de style renaissant sculpté par Imbert Boachon en 1525 pour les Doni, une belle chapelle réalisée par J.-B. Péru en 1703 pour les Brantes et divers tableaux des meilleurs peintres d’Avignon.

  • Chapelle de l’Oratoire, 32, rue Joseph Vernet

On ignore tout du concepteur de la nouvelle chapelle des Oratoriens dont les travaux commencés en 1713, s’arrêtent en 1718. Par la suite plusieurs architectes se succédent : F. Delamonce, J.-A. Brun, J.-B. Péru père et fils. Le chantier est achevé par le père Léonard et l’église consacrée en 1750. La nef, elliptique, est couverte d’une immense coupole de même plan dont les pénétrations sont percées alternativement de fenêtres et d’oculi. L’entablement repose sur des pilastres corinthiens décorés de faux marbre. Autour, entre les contreforts, rayonnent le chœur, le vestibule et des chapelles.


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Promenade des Teinturiers

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Des grilles qui prolongent l’Office de Tourisme et qui entourent le square Agricol-Perdiguier nous avons la plus belle vue d’ensemble sur l’ancien monastère-collège de Saint-Martial.

  • Temple Saint-Martial

Sur cet emplacement la reine Jeanne possédait un palais dans lequel avait été signée en 1348 la vente d’Avignon à Clément VI. Offert en 1363 par Urbain V aux Bénédictins de Cluny, le cardinal Pierre de Cros y fonde en 1373 un prieuré-collège sous le vocable de Saint-Martial. L’église, édifiée entre 1383 et 1388, au chœur flamboyant, reçoit le monumental tombeau du cardinal de La Grange et un cénotaphe d’Urbain V. En 1700, Pierre II Mignard reconstruit le grand portail et les bâtiments conventuels. Ravagé à la Révolution, l’établissement accueille au XIXe s. le premier musée de la ville et le muséum. Il est mutilé par le percement du cours Jean-Jaurès. L’église, pour sa part, est affectée à l’Ecole normale d’instituteurs, puis, en 1881, comme temple pour le culte de l’Eglise réformée de France.

Nous contournons ensuite l’Office de Tourisme en prenant la rue Jean-Henri-Fabre où se situe l’entrée de l’église Saint-Marthial. Au feu rouge, nous tournons à gauche dans la rue des Trois-Faucons. Au n°14, l’hôtel d’Albert de Luynes, du milieu du XVIIIe s., a une façade malheureusement défigurée par des magasins. Plus loin, aux n°4-6, l’hôtel de Rochegude a été restauré par le Comité interprofessionnel des Côtes-du-Rhône. La façade, réalisée en 1683, en avait été dessinée par Louis-François de la Valfenière. La porte d’entrée, dont l’avant-corps porte un balcon orné d’un magnifique rambarde en ferronnerie, fut rajoutée en 1732. Après la place Saint-Didier, nous tournons à droite dans la rue du Roi-René.

  • Hôtels de Crillon et de Fortia de Montréal

C’est le petit-neveu du brave Crillon, Louis III de Berton, baron de Crillon, qui fait édifier cet hôtel en 1648 sur l’emplacement de la livrée de Pampelune. Domenico Borboni, originaire de Bologne, en est l’architecte. La décoration, très abondante, utilise de façon un peu archaïque un vocabulaire maniériste à base de décors floraux et de mascarons. Comme son vis- à -vis, moins exubérant, l’hôtel de Crillon évoque les demeures romaines.

En face, l’hôtel édifié en 1637 par F. de Royers de La Valfenière pour Paul de Fortia de Montréal, capitaine de la Marine royale, est le premier bâtiment privé moderne d’Avignon. L’imposante façade, aux puissants frontons alternativement curvilignes et triangulaires sur les baies de l’étage noble, présente un caractère italien bien marqué. L’hôtel d’Honorati de Jonquerettes, au n°12, s’associe aux deux précédents. Bâti au XVIIIème s., il servit de prison pour femmes pendant la Révolution. Plus loin dans la rue, nous trouvons dans un renfoncement le couvent des Clarisses.

  • Couvent de Sainte-Claire

« Laure,... longtemps célébrée dans mes vers, est apparue pour la première fois à mes yeux, au temps de mon adolescence, en l’an de grâce 1327, le 6 avril, en l’église Sainte-Claire d’Avignon ». C’est ainsi que le célèbre poète et humaniste François Pétrarque immortalise le couvent créé en 1239 par les religieuses de Sainte-Claire, un des plus anciens de la ville.

  • Eglise Notre-Dame-la-Principale

Les origines de cette église, chef de l’une des sept anciennes paroisses d’Avignon, ne semblent pas remonter au-delà du Xe s. Toutefois, des travaux d’urbanisme récents ont permis de constater qu’elle s’appuie en partie sur un important monument gallo-romain, sans doute des thermes. Reconstruite au XIVe s. elle connaît encore d’importants travaux au siècle suivant comme en témoignent des voûtes avec liernes et tiercerons. Le clocher est élevé sur le modèle répandu à Avignon à l’époque pontificale. Au début du XIXe s., l’église devient chapelle des Pénitents Blancs autrefois dans l’enceinte du couvent des Dominicains. La façade est alors refaite par l’abbé Pougnet. La confrérie s’éteint en 1948. C’est aujourd’hui une salle de théâtre affectée au Festival d’Avignon et à l’Institut supérieur des techniques du spectacle.

  • Rue des teinturiers


Sans doute l’une des rues les plus pittoresques de la ville, la rue des teinturiers suit le cours de la Sorgue provenant de la fontaine de Vaucluse et qui alimentait autrefois les douves de l’ancien rempart du XIIème s. (rue des Lices, à partir de laquelle le canal est à nouveau couvert). Dénommée rue du Cheval-Blanc au XVème s. – du nom d’une hôtellerie -, elle était au XVIIème s. plantée de mûriers grâce aux libéralités de la confrérie Notre-Dame-du-Salut. L’eau était utilisée au XVIIIème s. pour les besoins des fabriques d’indienne, industrie particulièrement prospère à cette époque – réactivée au XIXème s., elle périclita pour laisser place à d’autres ateliers utilisant la force motrice de la Sorgue au moyen de grandes roues à aubes.

A l’angle de la rue Guillaume-Puy se trouve une très belle maison gothique dite du « Quatre de Chiffre ». A l’opposé, au carrefour de la rue des Lices, on aperçoit l’unique vestige de l’ancien couvent des Cordeliers, une chapelle absidiale de l’église qui était l’une des plus vastes d’Avignon. A mi-parcours de la rue des Teinturiers se dresse la chapelle des Pénitents gris, seule confrérie encore en activité et la plus ancienne d’Avignon. C’est là qu’en 1433 s’est produit un fameux miracle : lors de grandes inondations, le Rhône et la Sorgue ayant débordé, les eaux sont cependant restées suspendues à droite et à gauche le long des parois de la chapelle afin de laisser un passage aux confrères venus sauver le Saint Sacrement.


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Promenade de la Carreterie

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De la place Pie à l'ancien séminaire Sainte-Garde

  • Place Pie

La destruction, en 1562, de la maison de Jean-Perrin Parpaille, fils d’un ancien primicier de l’Université d’Avignon et ardent catholique converti au protestantisme, libéra un espace baptisé place Pie, du nom du pape régnant Pie VI. On y éleva une colonnade, premier élément d’une future halle destinée à abriter un marché aux légumes. L’ensemble ne sera terminé que vers 1624, la place étant élargie par la destruction d’un certain nombre de maisons. Un nouveau projet dû à Jean-Baptiste Franque entraîna la démolition de la halle, puis la reconstruction d’une nouvelle, à arcades de pierre, surmontée de greniers, appelée sextiers.

  • Chapelle de la Visitation

L’église du couvent de la Visitation est construite entre 1631 et 1638. Comme le rappelle l’inscription gravée sur la façade, le cardinal Mario Philonardi, vice-légat de l’époque, en est le mécène.

Ce chef-d’œuvre d’architecture, dû à F. de Royers de La Valfenière, adopte un plan en forme de croix latine. La façade, à deux niveaux séparés par une puissante corniche, l’inférieur composite, le supérieur corinthien, reprend la disposition de ce qu’on a appelé le style jésuite. Le riche décor sculpté s’associe à l’ensemble des formes pour donner un édifice tout d’équilibre et de charme.

  • Hôpital Sainte-Marthe

En 1354, le chevalier Bernard Rascas, maréchal de justice, consacre dix mille florins d’or à la fondation de l’hôpital Sainte-Marthe. Le cardinal-légat Julien de la Rovère, en 1481, transforme l’établissement en hôpital municipal.

Une série de chantiers échelonnés entre 1667 et 1830 permettent l’élaboration d’une somptueuse façade de cent soixante-quinze mètres de long. Jean Péru, qui y travaille entre 1689 et 1693 en impose le dessin : des travées étroites et serrées, à deux niveaux de fenêtres, coiffées d’une pittoresque lucarne. Sur ce modèle J.-B. Franque réalise l’aile orientale entre 1743 et 1745, puis, aidé de son fils François, il édifie le portique aux puissantes colonnes du pavillon central. (Cloître, Pharmacie, Parc)

  • Clocher des Augustins

Le pittoresque clocher qui domine la rue de la Carreterie est à peu près tout ce qui reste de visible de l’ancien couvent des Augustins édifié hors de l’enceinte romane dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. Ce clocher, élevé entre 1372 et 1377, apparenté aux autres constructions avignonnaises de ce type, présente deux particularités : la première, d’avoir reçu une horloge publique en 1497 ; la seconde, d’avoir vu sa flèche tronquée en 1562 et remplacée par un campanile destiné à recevoir la cloche du couvent de Notre-Dame de Bon-Repos à Montfavet aujourd’hui conservée au Palais des Papes.

Une récente étude archéologique a permis de relever dans les maisons actuelles les vestiges de l’église qui se développait le long de la rue et d’en rétablir le plan. Construite à la fin du XIIIe siècle et terminée sous Jean XXII elle était l’une des plus vastes de la ville.

  • Eglise et cloître des Carmes

Les Carmes arrivent à Avignon en 1267. Ils édifient leur couvent à l’extérieur de l’enceinte, entre le portail Matheron et le portail des Infirmières. L’église est reconstruite au XIVe siècle grâce aux libéralités de Jean XXII, puis de Clément VI. La nef unique, bordée au nord et au sud par des chapelles suivant le rythme des travées, couverte à l’origine d’une charpente, n’est dotée d’une voûte qu’en 1836. La façade sur la place, très sobre, est ornée d’un gâble flamboyant et d’une rose réalisés au XVe siècle.

  • Chapelle des Pénitents violets

La confrérie des Pénitents violets est née d’un schisme des Pénitents bleus en 1662. Ces pénitents, placés sous l'invocation de Jésus-Marie-Joseph, autrement dit de la Sainte Famille, font construire leur chapelle au Grand-Paradis sur un terrain appartenant au chapitre de Saint-Pierre. Les vestiges de cet édifice, la façade principale à fronton et la façade en retour au midi, témoignent du beau travail d’architecture dessiné par Jean-Baptiste 1er Péru en 1740, réalisé par les maçons Jean-Antoine Chambon et Pierre Mottard.

  • Chapelle des Pénitents noirs

La confrérie des Pénitents noirs de la Miséricorde, fondée en 1586 par Pompée Catilina, se donne pour mission d’accompagner spirituellement et matériellement les prisonniers, d’assister les condamnés à mort, puis, au XVIIIe siècle, de s’occuper des aliénés dont l’hospice est alors voisin de leur chapelle.


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Avignon, au fils du Rhône

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Le Rhône a toujours joué un rôle important dans la vie avignonnaise. S'il constitue un inestimable trésor pour l'économie de la ville de part l'importance du trafic de fret et de plaisance, il tient aussi une part importante dans les loisirs de l'avignonnais.

Autrefois, le bac à traille permettait de rejoindre l'île de la Barthelasse pour des promenades dominicales. Aujourd'hui, les berges du Rhône aux abords du pont d'Avignon ont été restaurées et la navette fluviale " le Ville d'Avignon " permet d'accéder gratuitement à ce " poumon vert de la ville ", le plus grand espace vert d'Avignon.

Des bateaux promenades vous accueillent et vous proposent un autre regard sur la ville, vue du Rhône et de nombreuses excursions au départ d'Avignon. Alors, pourquoi ne pas vous laisser tenter ?
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Une visite du Pont Saint-Bénezet et une balade à bateau sur le Rhône.


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