Vallée de la vienne, coeur de granit

Erigée au confluent de la Vienne et du Goire, Confolens fut, de tous temps, un lieu stratégique. Mais c'est au Moyen Age que la ville s'est développée. De cette époque, la cité conserve de belles maisons à colombage, une rue du soleil sans soleil, une rue casse cou qui a l'esprit d'escalier, un donjon, un Pont Vieux, trapu, doucement bossu, qui enjambe la Vienne.

A voir aussi : la maison du Duc d'Epernon où fut fomentée en 1619, l'évasion de Marie de Médicis, alors prisonnière au château de Blois. Le quartier de Fontorse (que l'on rejoint en empruntant le Pont Vieux) et sa belle fontaine du XVIIIe siècle. A déguster : les Kroumirs, spécialité locale fabriquée avec des amandes grillées et du chocolat.

Saint-Germain est au confluent de la Vienne et l'Issoire. Le château médiéval du comté de la Marche, dont subsistent trois imposantes tours, " tient " la colline de granit qui surplombe le village. La rivière Vienne est au pied du bourg. Elle roule ample, bleue, bordée d'herbe grasse et verte. A voir aussi : à côté du château, la petite église romane Saint-Vincent, édifiée selon un plan rare en croix grecque. A l'écart du bourg, à la Croix de Bellevue, le somptueux point de vue sur les premières courbes des monts de Blond et la retenue des eaux de l'Issoire. Chercher l'or : les sables d'or emportés par la Vienne et l'Issoire. L'été, cherchez l'or.

A rencontrer : Roger Conceicao, ferronnier d'art.

Esse est un petit village entre bocages et vallons, fait de granit et couvert de tuiles roses. Très attachée à ses légendes et coutumes, la commune fait revivre, tous les sept ans, les ostensions (procession au cours de laquelle sont portées des reliques de saints). S'asseoir : sous le tilleul de Sully, tilleul plusieurs fois centenaire et paraît-il planté devant l'église romane par le ministre d'Henri IV. Lesterps : Ce village recèle un édifice unique dans la région : un clocher porche roman (XIe) haut de près de 43 mètres. Se balader : dans les rues du bourg, pour les maisons construites à partir des murs de l'ancienne abbaye.

Le village : C'est un village fortifié (XIe) perché sur une butte. De l'époque médiévale, demeurent des fragments de remparts, la porte orientale, une lanterne des morts dans le cimetière. A voir aussi : le Logis (XVIe) coiffé d'une élégante poivrière. Etagnac : Le château de Rochebrune, son histoire se confond avec celle des seigneurs de Chabanais qui en firent leur résidence. Si les parties les plus anciennes datent du XIe siècle, la bâtisse a été largement remaniée au XVIIe par Blaise de Montluc. Protégée par ses douves, Rochebrune est une construction robuste encadrée de quatre tours coiffées de poivrières. Un temps propriété du général Dupont, compagnon d'armes de Napoléon, le château comporte une décoration intérieure du Premier Empire. Pêcher, se baigner : dans l'étang de la féculerie, situé à la sortie d'Etagnac.

Les thermes gallo-romains : Sur la voie Aggripa reliant Saintes à Limoges, Chassenon était, au IIe siècle, un important complexe de thermalisme sacré. Bains chauds, tièdes, froids, pour les Gaulois et les Romains, les pèlerins curistes, les prêtres médecins. Ces thermes sont dans un état de conservation remarquable et sont les plus importants thermes de sanctuaire connus en France.

L'arboretum du Chêne Vert : Sur près de 3 hectares, plus de 2 500 arbres et quelque 200 espèces de vivaces pour l'essentiel : ateliers pédagogiques, espace d'échanges de plantes (greffons, graines, boutures racinées).

La Vienne baigne le village d'Exideuil. A deux pas, il faut passer devant le château de la Chétardie où Madame de Sévigné fit plusieurs séjours.

A voir aussi : la petite église Saint-André (XIIe), sa piscine baptismale (XIIIe), la statue de Saint-Eloi (XIIe).

Faire du radeau : la Vienne roule ample et s'agite sur des rochers ronds, belle eau pour le radelage (dérivé du rafting) et le canoë.