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Solitaire et solidaire exposition de roger eskenazi
Roger Eskenazi est affamé de peintures, affamé de lumières, de mouvements, il est dans le monde, dans la nature, parmi nous, à Paris avec les danseurs de Merce Cunningham, à Sisteron avec les bergers. Il est aussi avec Poussin, Gericault, Delacroix ou Goya et il dessine constamment, il dévore ce qui l’entoure, ensuite il peint dans son atelier.
Roger Eskenazi n’est pas un illustrateur, un donneur de leçon, un raconteur d’anecdotes, il est dans l’Histoire, sans l’avoir cherché, dans le corps des brebis égorgées, dans la chemise blanche, immaculée du fusillé d’El très de Mayo de Goya. L’Histoire surgit là où on ne l’attend pas, dans un regard de détresse, dans un feu de lavande, dans la gueule d’un chien.
L’horreur et la beauté se mêlent, l’ange et la bête s’affrontent. Roger Eskenazi peint jusqu’à l’épuisement, plongé dans un déferlement de vie et de mort, nous entraîne dans les couleurs de la tragédie et nous éblouit de lumières superbes et cruelles. Rien ne l’arrête, il est le marcheur, il marche avec nous il sait l’écorchure des pierres et des ronces, il est le torrent qui charrie les cailloux, les éclats du soleil qui ravive les plaies, la douleur, la splendeur et l’horreur qui nous entourent ou nous habitent. La lumière a besoin de l’ombre ou inversement.
Mais tout cela ce sont des mots, oubliez-les devant cette œuvre picturale, soyez à votre tour les dévoreurs.
Jean FRADIN
Vernissage Samedi 7 juin à 19h00
Tous les jours de 10h30 à 13h00 et de 14h00 à 19h00
Exposition incluse dans la visite du Château médiéval 4,50€ / pers.
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Roger Eskenazi est affamé de peintures, affamé de lumières, de mouvements, il est dans le monde, dans la nature, parmi nous, à Paris avec les danseurs de Merce Cunningham, à Sisteron avec les bergers. Il est aussi avec Poussin, Gericault, Delacroix ou Goya et il dessine constamment, il dévore ce qui l’entoure, ensuite il peint dans son atelier.
Roger Eskenazi n’est pas un illustrateur, un donneur de leçon, un raconteur d’anecdotes, il est dans l’Histoire, sans l’avoir cherché, dans le corps des brebis égorgées, dans la chemise blanche, immaculée du fusillé d’El très de Mayo de Goya. L’Histoire surgit là où on ne l’attend pas, dans un regard de détresse, dans un feu de lavande, dans la gueule d’un chien.
L’horreur et la beauté se mêlent, l’ange et la bête s’affrontent. Roger Eskenazi peint jusqu’à l’épuisement, plongé dans un déferlement de vie et de mort, nous entraîne dans les couleurs de la tragédie et nous éblouit de lumières superbes et cruelles. Rien ne l’arrête, il est le marcheur, il marche avec nous il sait l’écorchure des pierres et des ronces, il est le torrent qui charrie les cailloux, les éclats du soleil qui ravive les plaies, la douleur, la splendeur et l’horreur qui nous entourent ou nous habitent. La lumière a besoin de l’ombre ou inversement.
Mais tout cela ce sont des mots, oubliez-les devant cette œuvre picturale, soyez à votre tour les dévoreurs.
Jean FRADIN
Vernissage Samedi 7 juin à 19h00
Tous les jours de 10h30 à 13h00 et de 14h00 à 19h00
Exposition incluse dans la visite du Château médiéval 4,50€ / pers.