Découverte de la haute bouriane

La Commune de Nadaillac-de-Rouge, d’une superficie de 733 ha est située dans le canton de Payrac en limite nord-ouest du département du Lot non loin de la rivière Dordogne. La création par détachement de la Commune de Le Roc remonte à 1928.

Elle s’étend à 6 km au nord de Payrac, entre la Nationale 20 et la petite vallée du Tournefeuille.

Elle fait partie de la Communauté de Communes Haute Bouriane qui comprend onze autres communes.

Le village est construit sur la crête et le versant d’une colline très proche de la vallée de la Dordogne. La majeure partie de l’habitat se répartit dans le bourg et dans des hameaux : Les Cassagnes, Les Espioles, La Piloune, Arteil etc……

La vie associative est très active sur la commune. Le Club, Loisirs, Animations, Nadaillac (CLAN) propose des animations toute l’année : concours de tarot, belote, arbre de noël, repas d’hiver, vide greniers, fête votive, etc….

L’ACCA réglemente l’action de chasse sur le territoire communale.

Des randonnées pédestres sont organisées chaque lundi de septembre à mai. La commune propose un topoguide de 6 randonnées. Les circuits sont agrémentés de paysages bien sur, mais aussi de sources, fontaines, calvaires, etc….

Masclat est situé à la limite des départements de la Dordogne et du Lot. Petite commune du canton de Payrac, elle s’étire le long de plusieurs routes qui permettent de se rendre en différents lieux : Gourdon, Lamothe-Fénelon, Saint Julien de Lampon, Mareuil, Fajoles. Le village est campé sur une colline dominant au N.E. la vallée du Tournefeuille et le plateau où s’étend la commune de Nadaillac-de-rouge.

L’origine de Masclat est fort ancienne et pourrait remonter, selon certaines indications, à l’époque mérovingienne.

Au cœur du village : le CHATEAU, ancien repaire sous la seigneurie des Cardaillac puis des Thémines au 14ème siècle, occupé par les anglais de 1355 à 1362, il fut reconstruit au siècle suivant. L’édifice est à l’état de « vieille masure » en 1856. La réfection des toitures permettra sa sauvegarde.

De nombreux seigneurs ou co-seigneurs se succédèrent au gré des alliances et transactions. Nous trouverons notamment diverses familles : les DE MASSAUT, les D’AURIOLE, les DE BLANCHEFORT, les DE MAREUIL, les DE FONTANGES.

Le château sera vendu aux enchères en 1859 et adjugé à M. PLANCHOU, propriétaire et maire de Masclat. Revendu depuis peu, il a longtemps appartenu à la famille PEBEYRE originaire de Masclat.

Bel édifice, construit autour d’une haute tour carrée, le corps de logis principal est flanqué de deux tours rondes (fin 15ème siècle) tronquées mais encore équipées de canonnières, la troisième tour ronde, à l’arrière du bâtiment, loge l’escalier à vis. A gauche, dans la cour, l’ancien « grenier du château » servit d’auberge de 1919 à 1960.

Fajoles en Quercy, petite commune du canton de Payrac, arrondissement de Gourdon, se trouve située hors des chemins de grandes communications ce qui en fait un lieu calme et de tranquillité où la vie s’écoule, lentement, contrastant en cela l’agitation des centres plus importants comme Gourdon ou Souillac par exemple, lesquels en période de vacances montrent une grande activité sous l’influence de nombreux touristes passant où venant s’y fixer aux beaux jours.

Fajoles se trouve dans la Bouriane, peut-être est-ce un diminutif de Fages, il y a un repaire de ce nom. La paroisse Notre Dame de Fajoles est nommée comme dépendant du Vigan dans la charte de l’archevêque de Bourges de 1143 et la bulle de Anastase IV (1153).

La commune de Milhac,  administrativement rattachée au canton de Gourdon, au Nord Ouest du Département du Lot, est limitrophe avec le Périgord.

Située dans l’espace géographique appelé «La Bouriane», appartenant au Quercy (le pays des chênes), est un véritable oasis entre le Causse de Gramat et le Périgord Noir et offre au regard un paysage de collines douces couvertes de pins, de châtaigniers, et de chênes verts, à l’ombre desquels surgissent des cèpes renommés au lendemain des pluies, et de riantes vallées, donnant le spectacle d’un habitat épars, fait de maisons et de fermes aux toits de tuiles brunes, et de champs bien cultivés.

Les terres y sont sablonneuses et si faciles à travailler qu’un âne pouvait tirer la charrue. Certains auteurs voient dans cette possibilité de « labour à âne » l’origine du nom de la région.

Deux petits ruisseaux, la Melve et son affluent la Relinquière, serpentent à travers champs, qui jadis alimentaient des moulins aujourd’hui transformés en résidence d’été.

La partie ancienne du village, appelé le «Barry Haut», est la survivance d’un passé glorieux avec son château entouré de quelques belles maisons anciennes, d’une église fortifiée de son presbytère, et d’une toute petite maison couverte de lauzes, culmine au sud-est sur un à-pic de 60 mètres au dessus de la Relinquière.

L’ensemble du site est particulièrement attractif et les demandes de venir s’y installer ne peuvent pas être toutes satisfaites.

Loupiac, « joli village aux 55 pigeonniers » est situé en Quercy, à mi-chemin entre Brive (Corrèze) et Cahors (Lot), à proximité de sites prestigieux : Rocamadour, Padirac, Lacave, Sarlat, Saint Cirq Lapopie…

Situé dans un vallon, en bordure de causses arides, cette commune qui s’étend sur 1265 hectares culmine à 250 m, est traversée par la Route Nationale 20 et l’Autoroute A20 PARIS-TOULOUSE.

Sa population de 276 habitants est en constante progression grâce à l’installation de jeunes couples et de familles européennes installées à l’année.

Quelques personnages célèbres sont nés ou ont habité ce village : la chanteuse Annie Flore, Joseph Calcas, auteur de poèmes et de contes quercynois, l’écrivain André Lamandé et sa femme Antoinette, sa fidèle collaboratrice. Les paysages quercynois qu’ils affectionnaient tout particulièrement ont servie de cadre dans la plupart de leurs romans.

Payrac, qui doit son nom à l’occitan « peyro » qui signifie « pierres », était déjà un bourg important lors de la paix romaine.

L’écrit le plus ancien mentionnant le village remonte au Xème siècle. Les terribles campagnes militaires, pillages et destructions de la guerre de Cent Ans, ainsi que la peste de 1347 éprouvent la population, si bien que la région finit presque inhabitée. De nombreux paysans limousins, auvergnats, viennent alors repeupler le bourg, sous l’impulsion des seigneurs locaux.

Après de nouveaux ravages apportés par les guerres de religion ( 500 morts à Payrac en 1589 dans l’armée protestante), Payrac, qui a de tout temps profité de son emplacement privilégié sur l’axe Paris-Toulouse, connaît un renouveau économique qui en fait une ville riche et prospère.

Malheureusement la Révolution Industrielle laisse de côté Payrac, qui perdra plus de la moitié de sa population en un siècle

C’est en 930 qu’apparaît le nom de CALES. La paroisse fut alors donnée à l’abbaye Saint Martin de Tulle.

Le Village a connu beaucoup de vicissitudes. Il subit pillages et exactions de la part des Anglais au milieu du 14ème siècle. Les guerres de religion ne l’épargnent pas et ce sont ensuite les troupes de brigands et la peste qui sévissent.

Au cours du 19ème siècle le village se repeuple et la population tire ses ressources de la vigne jusqu’à sa disparition en raison du phylloxera.