Brienne-le-chateau

Dominant la ville et les environs, il est situé sur une butte en partie artificielle.

Après la familles de Brienne, les Loménie, par achat, succèdent aux Luxembourg en 1640, et deviennent les nouveaux possesseurs du Château.

Faisant suite à la demeure féodale, l’édifice commencé en 1770 sur les plans de l’architecte Jean-Louis Fontaine, est achevé en 1778.
Il est majestueux, même si son apparence reste simple et caractérisée par ses lignes droites et pures.

Cet édifice recèle des éléments des différentes périodes de l’architecture religieuse du Moyen Age au XIXème siècle.

Si la Tour construite en 1790 paraît assez sobre, en revanche la nef et le choeur impressionnent par leur splendeur. Les deux piliers engagés dans le mur de la façade et ceux du haut de la nef sont du XIIème siècle.

Les autres éléments aux proportions harmonieuses sont du XIVème. Dans le sanctuaire du XVIème siècle, en style gothique flamboyant, on peut admirer :

• de belles voûtes très élaborées en pierre de champagne,
• des vitraux remarquables des années 1550 à 1557, en grisaille champenoise,
• une remarquable grille Louis XV en fer forgé qui entoure le choeur.

 L’église classée Monument Historique présente des statues, des peintures, des bas-reliefs des XVIème et XVIIème siècles. Très endommagée par l’incendie de juin 1940, sa restauration à l’identique a été achevée en 1965.

Cet ensemble a été édifié conformément au testament de Napoléon Bonaparte du 15 avril 1821, où l’Empereur lègue 1 200 000 francs à la ville de Brienne.

Les travaux ont été exécutés sous Napoléon III qui en 1852 a créé une commission chargée de retrouver les parties du testament de l’Empereur prouvant ses volontés.
Finalement, seuls 400 000 francs seront employés de la manière suivante: création d’une statue du jeune Napoléon Bonaparte élève à l’École Militaire de Brienne, construction d’un Hôtel de ville, rénovation de l’église et création de lits à l’Hospice et travaux de réparation.